Rendez-vous divin [PV Seyel]

Admin Messages : 30 Points de RP : 10007 Date d'inscription : 06/06/2012

Représentation de Lëisaï durant ce RP (Les yeux sont très verts, presque lumineux.)

Rendez-vous divin [PV Seyel] 599134ImageLe776Seyel

°~﹅ Une Nouvelle Page à l'Histoire Divine ﹅~°

Lëisaï s'observa dans une flaque d'eau. L'apparence qu'elle avait prit lui plaisait fortement. De longs cheveux blonds bouclés encadraient son visage. Ses yeux étaient restés verts, comme à leur habitude, lumineux. On aurait pu la prendre pour une Spelgan de la terre ou des plantes. Ce n'était pour la déranger, ainsi, on ne lui poserait pas trop de questions. Qui était-elle ? Pouvait-elle vraiment répondre "Je suis Lëisaï, déesse créatrice de ce monde." … Ca sonnait mal. Et la croirait-on ? Peu de chance. On la prendrait pour une folle. Peut-être. Elle n'en savait rien.

Elle s'était habillée d'une robe noir, et d'un chapeau de même, avec pleins de roses partout. Elle aimait ça, les fleurs. Elle avait voulu en mettre partout dans le monde. C'était extraordinaire. Si beau. Ces senteurs. Magnifique. Magique. Elle voulait en mettre partout sur le monde, mais elle ne pouvait pas. Non, elle n'avait pas le droit. A cause de qui ? Un peu Iskaep, qui ne voulait pas se retrouver avec une prairie, mais aussi en grande partie à cause de Malorka qui limitait grandement leurs actions. Si vous saviez à quel point elle ne comprenait pas la déesse maléfique, et à quel point elle aimerait lui montrer la beauté des fleurs.

Mais personne ne comprenait bien sûr. Elle avait envie de rejoindre les Ismaïrs, ses êtres qui la comprenait si bien. Et puis, elle se sentait vraiment seule. Obligée de descendre sur leur monde. Leur création. Sydonill. Peut-être qu'elle y verrait quelqu'un. Peut-être que quelqu'un voudrait prendre soin d'elle ? Qui sait. Sait-on jamais.

La déesse s'installa sur une des racines de l'Arbre-Monde qui dépassait. Elle aimait particulièrement la tranquillité de l'endroit, et surtout le miasme qui était présent partout. Peu de créatures qu'ils avaient crées avec Iskaep osaient venir ici. Pourtant, elle était certaine qu'aujourd'hui, il y aurait quelqu'un. Qui ? Cela restait à savoir. Elle prit une position qui la rendait digne, mais pas trop, comme une petite fille fragile. De toute façon, son apparence laissait croire à une jeune fille de 15-16 ans, pas plus. Mais son regard … Ce regard vert où l'on apercevait l'univers … La personne qui allait arriver serait-elle effrayée par ce regard ?

Elle observa au loin, continuant le fil de ses pensées … Attendant que quelqu'un arrive … En vain ? Peut-être. Mais l'attente avait en soi quelque chose d'amusant. Comme un jeu. Deviner qui arriverait. Serait-ce un homme ? Une femme ? De quelle race serait-il ? La question se posait, certes, mais la réponse n'avait finalement peu d'importance.

Seyel vagabondait tranquillement sur les gigantesques branches de l'arbre monde, observant avec attention ce qui l'entourait. Chacun de ses pas faisaient vibrer en lui un intense sentiment de liberté qui s'afficha aussitôt sur son visage par l'intermédiaire d'un sourire des plus enfantin.
Il ne lui fallait presque rien pour rendre sa journée trépidante et c'est ainsi qu'il décida d'explorer toute la haute cité, de long en large, de fond en comble.

Tout ceci lui faisait penser à une gigantesque oeuvre d'art : les rayons du soleil qui venaient se déposer délicatement sur divers objets, prenant ainsi diverses formes contorsionnés et déformées; Le vent qui se laissait partir en vrille dans les feuilles du grand arbre monde, se faufilant tel un voleur entre les branchages qui eux produisaient la musique de cette course effrénée; La population ainsi que les rues, les rues grouillantes de vie, une ébauche d'un dessin pittoresque, reflet d'une réalité presque affolante mais néanmoins divine.

Il descendit alors plus bas, au milieu de la ville arbre et se retrouva sur le marché des Prélares. Ce même marché qui été remplit de magnifiques objets, les marchands vendants diverses choses tel que des pots, des sculptures, des objets magiques, des armes, des épices et autres .

"Hey petit !! ça ne te dirait pas un bon couteau ?"

"Alors mon tout beau ? ça ne te dirait pas de nouveaux habits ? "

"Venez acheter mes patates !! venez acheter !!"

Tout cela était fascinant. Tout paraissait si vivant, si unique et pourtant si banal en même temps. Le marché pouvait durer toute la journée, tous les jours, tous les ans, tout le temps en fait et ceci sans interruptions. Que fallait il faire ? ou fallait il aller ? a qui fallait il parler ? Il n'en savait rien et s'en fichait du moment qu'il pouvait contempler les événements de sa vie.

Seyel s'amusait à jouer avec les légers filets de vents, les enroulant entre ses doigts et parfois les lançant dans divers endroits, créant ainsi de légères bourrasques qui venaient surprendre les passants et qui amusaient les enfants du coin. Il était fier de ce qu'il faisait et s'estimait heureux de pouvoir mener une telle existence en vagabond.

C'est après une longue marche sur la gigantesque branche qu'il se mit à regarder en bas. La hauteur était réellement impressionnante et s'il venait à chuter, il s'imaginait mal résister à un tel choc. Seyel sentit alors le flux de miasme qui parcourait l'arbre monde. Il sentait son état de sérénité et de bienséance, son énergie s'avérant bénéfique, magique. Il aperçut alors assise sur une des grosses racines, une jeune fille aux cheveux fabuleusement blonds. Elle paraissait jeune mais l'odeur qu'elle dégageait, l'aura qui émanait de cette fille fit frémir Seyel. Elle n'était pas humaine bien qu'elle en ai l'apparence, mais tout ceci était de seconde zone à l'humble avis de Seyel.

Il s'arrangea alors pour descendre de l'arbre le plus rapidement possible, courant à toute allure et s'aidant légèrement de sa capacité à manipuler les vents pour lui donner un léger gain de vitesse afin de rencontrer cette jeune demoiselle.

Après un moment de course effrénée, Seyel s'arrêta un instant, tout proche de la sortie de l'arbre et donc de la fille. Il reprit rapidement son souffle et décida de courir encore plus vite. Résultat des courses : Il bouscula un passant sans faire exprès, trébucha par la suite sur une branche au sol, s'envola en criant attention et atterrit au pied de la racine ou c'était assise la fameuse demoiselle aux cheveux blonds.

Seyel se releva, essuya ses vêtements, et fixa la jeune fille qui se trouvait de dos :

"Hey ! Salut toi ! Qui es tu ??"

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°~﹅ Un Être Nouveau dans une Vie de Déesse ﹅~°

Elle continuait à penser. Penser à cette personne qui arrivait. Maintenant, elle le savait. Il était là. Juste derrière. Que serait-il ? Qui serait-il ? Elle allait bientôt le savoir. Oh comme elle avait hâte. Ce serait réellement intéressant. Oh oui. Et peut-être plus. Quelques instants. Elle le savait derrière lui. Leurs créatures étaient si belles. Elle aimait beaucoup passer du temps sur Sydonill.

Enfin, elle le vit, enfin, pas vraiment "voir", mais elle le sentit. Il était là, il courait en s'aidant de flux d'air pour aller plus vite. S'était-il intéressé à la jolie demoiselle dont elle avait pris l'apparence ?Surement. Allez, approche-toi ma chère créature. Du bleu. Ce n'était pas l'une des siennes. Mais cela avait-il une réellement importance ? Elle voulait simplement quelqu'un pour parler. Faire connaissance avec l'une des créatures qui peuplaient son monde.

Une voix. Agréable. La voix d'un homme. D'un homme qui n'était pas que cela. C'était plus. Qui elle est ? Voilà la première question. Mais pouvait-elle vraiment répondre ? Il était dans son dos. Que faire que faire ? L'excitation de l'instant. Une réaction, vite, Grande Déesse. Oui, réagit, et réagit bien ! Tu verras que cela en vaut la peine.

Elle se retourna doucement, faisant face à sa créature. Des yeux jaunes. Magnifique. Brillants. Elle aimait beaucoup ce qu'elle voyait. Et surtout, une armure stylisée. Ce que leurs artisants faisaient étaient plutôt joli. Vraiment sympathique. De toute sa carrure, il était plutôt agréable à regarder. Iskaep c'était vraiment donné. Un shlokda. Un singe. Elle aimait beaucoup cette race là. Ses représentants étaient tous différents, chacun à moitié un animal.

Toutes ces pensées l'avaient traversée en un instant. Elle lui lança un regard rieur et pencha la tête légèrement sur le côté. Qui était-elle, n'est-ce pas ? Qui serait-elle aujourd'hui ? C'était une très bonne question. Excellente.

"Et toi, qui es-tu ? Qui es-tu pour arriver par derrière une jeune fille ? Ne t'a-t-on pas appris à te présenter avant de demander le prénom du demoiselle ?"

Elle éclata d'un rire doux et léger. Ce n'était pas un reproche. Non pas vraiment. Jusqu'au bout, elle avait garder son ton bon. Le ton d'une créatrice qui aime sa créature.

Parle moi.
Parle moi de toi.
Je t'écoute.
Je suis là pour ça.

"Et toi, qui es-tu ? Qui es-tu pour arriver par derrière une jeune fille ? Ne t'a-t-on pas appris à te présenter avant de demander le prénom du demoiselle ?"

Sa voix resplendissait. Ce timbre qui avait atteint les oreilles de Seyel c'était avéré des plus improbables tellement sa douceur, sa lumière pouvait apaiser le jeune shlokda. Comment une créature si faible d'apparence pouvait elle détenir une voix aussi mielleuse ? Cela allait rester un mystère pour le jeune homme mais cela n'avait aucune importance.

Son esprit c'était dérobé à la réalité depuis quelques instants déjà, lorsqu'il se demanda si son étonnement manifeste ne se lisait pas par hasard sur son visage. C'est alors qu'il se remit en position, droit comme une statue, le regard fixant le lointain et la mine enjouée bien que sérieuse à la fois.

Seyel observa la demoiselle avec attention : elle avait des cheveux couleur or lui rappelant le soleil placé dans le ciel lorsqu'il vit le monde pour la première fois; sa peau était d'un blanc éclatant, éblouissant ainsi son environnement par sa seule clarté; ses mains paraissaient fragiles, mais elles cachaient une beauté et une force à toutes épreuves; ses yeux ... ses yeux... Ils étaient tout simplement sublimes. Si Seyel avait pu comparer les yeux de la charmante demoiselle avec un lieu, une chose, il aurait voulu l'attacher, la comparer, l'amener au rang d'une étoile dans un ciel noir, une étoile tout de vert vêtue, filant dans un oasis de calme et de sérénité, baignant ce monde de préciosités dans un resplendissant éclat flamboyant. C'était un univers qu'il observait dans ce regard, un univers emplit de fleurs, de couleurs et de senteurs.

Il se rendit compte alors qu'il avait instinctivement fermé les yeux et qu'il avait comme voyagé à travers l'être de la demoiselle aux yeux verts. Elle représentait la beauté de la vie dans ces apparences de jeune fille.

Seyel se sentit alors léger, comme l'air lui même. Il avait l'impression que le plus petit des courants d'air aurait pu le transporter loin d'ici. A ce même moment, un parfum de rose s'empressa de gagner son sens olfactif. Cette odeur était incroyablement raffinée, mélangeant les senteurs des autres continents ainsi que le parfum des roses sous la rosée du petit matin.

C'est alors qu'il reprit conscience de la situation. Il était arrivé tel un ouragan et ne c'était même pas présenté qu'il demandait déjà le nom de la jolie jeune fille.

" J'espère que mon arrivée ne vous a pas trop choquée.. Et croyez moi, je ne voulais point me montrer impoli en vous questionnant de la sorte. Sur ces paroles.. Seyel Batélis ! C'est ainsi que l'on me nomme !"

Il reprit alors son souffle et expliqua très rapidement à la demoiselle les origines de son nom et le fait qu'il ne sache pas d'ou il venait, que cela faisait très peu de temps qu'il était ici et qu'il comptait bien explorer le monde de long en large.

Un sourire vint se ficher sur le visage de Seyel, constatant avec joie que son interlocutrice avait l'air des plus intéressée. Il continua donc son récit, jouant avec le vent et sautillant, planant et escaladant les racines présentent autour d'eux, la bonne humeur ayant prit le corps de Seyel.

Il s'arrêta alors en se laissant tomber devant la fille et dit d'un ton sérieux :

"Et vous, quel est donc votre nom ?"

» Seyel le singe
» Nayamoth Geolfenger, pour vous servir (en gage de compensation évidemment...)