Foire de Residiel.

Bon, la conversation nous permettais encore de garder une certaine discrétion sur nos buts réels, c'était déjà quelque chose de bien. L'autre bonne nouvelle était que Kyein connaissait un médecin, pouvions nous lui faire confiance? tout nous disait que oui, mais après il les apparences sont parfois trompeuses.

- Je suis peut être frêle et fragile d'apparence, mais il n'en est rien, je peux et je marcherai jusque chez cet homme. Nous prendrons donc une rue qui nous sert de couverture c'est à dire la foule.

Je me retournais vers Cerys et lui jeta un regard en hochant la tête vers le soleil pour lui faire comprendre que le temps pressait et qu'il fallait qu'on déguerpisse avec nos affaires, tant pis si Kyein voyait que nous étions armées ou autres.

- Tiens Cerys aide moi s'il te plaît à attacher mon pourpoint.
Ce qu'elle fît rapidement. Nous rangions rapidement nos affaires . Je mettais le peu de vêtements qu'il me restais dans ma bandoulière de voyage. et dissimulait mon épée courte sous ma robe sur la jambe droite.
- Je pense que nous pouvons y aller. si tu n'as rien oublié cousine c'est parfait.

Avant de commencer notre marche je me tournais doucement vers l'humain.
- Kyein. Pourriez vous prendre mon bras gauche, cela m'aiderait si vous le voulez bien.
Je conclus cette phrase d'un jolie sourire pour l'y inviter. Pendant que nous marcherions je demanderais à Cerys si nous ne pourrions pas nous réfugier chez le contact que les Brises-gardes nous avaient fournis il y a quelques mois, cela pourrait nous aider pour se dissimuler, ou alors nous pourrions accompagner Kyein, cela serait la décision de Cerys.

À ces quelques mots prononcés, l'esprit de Meyhil se mit à bouillir, un peu comem si elel avait quelque chose à prouver, à me prouver, à nous prouver, moi et Cerys surtout. elle voulait traverser la foule sans se faire remarquer. C'était à la fois facile et impossible. Mais si elel croyait en elle, je me devais de lui laisser une chance. Après tout, elle connaissait mieux ses capacités dans ces situations que moi.
Sans que je puisse bouger de ma chaise, que ma fois, je n'avais pas plus envie que ça de quitter, les cousines se mirent à ranger toutes leurs affaires et à s'équiper de façon à pouvoir faire face à l'aventure. Je me dis qu'il n'en était peut-être pas la peine dans une ville telle de notre capitale, mais il me semblait que Meyhil avait déjà des problèmes des gardes robes, la mésaventure prise en compte, il ne devait lui rester que ce pourpoint.

"Dès que tout sera rentré en ordre, je vous promet de réaliser tout vos souhait en terme d'habilement. "

Sortais-je tout naturellement en poussant ma chaise de la main pour me lever. J'attendais à peine quelques instant et tous les sacs étaient faits. Meyhil me demanda avec un sourire réjouissant :

"- Kyein. Pourriez vous prendre mon bras gauche, cela m'aiderait si vous le voulez bien. "

Comment dire non ? Et surtout, pourquoi dire non ? J'acquiesçais donc d'un signe de la tête sans prononcer mots. Je m'approchais donc d'elle, sans pouvoir m'empêcher de laisser un regard à Cerys. Elle semblait s'être apaisée mais il me paraissait presque percevoir un sentiment de profanation quand mon bras fit contact avec celui de Meyhil.

" Il sera aisé de faire passer la situation pour la même qu'avant l'incident. "

Dis-je en dépit de moi même comme pour me justifier. Je savais que je n'avais pas à me défendre, mais je savais que je ne me serais pas senti à l'aise si je ne l'avais pas fait.
Je prenait donc l'initiative de faire le premier pas vers la porte de la chambre. J'ouvrai galamment afin de laisser passer les deux demoiselles, puis je me chargeais de me procurer la clé, de verrouiller l'huis et d'aider Meyhil à descendre les escaliers sans douleur. Jusque là tout allais parfaitement bien. Il faut dire que ce n'était qu'un petit pourcentage de notre chemin. Quand nous arrivâmes à l'accueil, l'aubergiste et tout les buveurs me regardèrent avec un aire mi-soumis mi-colereux, rien d'impressionnant puisque j'avais mis sans dessus dessous l'estomac d'un de ces pauvres saouls. Je lui remis la clé en le regardant profondément dans les yeux, et il compris qu'aucune question n'était utile. Nous sortîmes donc sans encombre et, bien que peu discrets, sans faire de bruits.

Une fois dehors nous pouvions profiter de l'aire leger, toujours accompagné du même soleil chaleureux et estival, nous faisant presque oublier nos soucis. En tout cas, c'était ainsi pour mon cas, et je ne me suis pas posé la question de savoir si la chose était la même pour mes compagnons. Je les emmenai alors, puisqu'elles me suivaient, à travers la foule, comme elle le désiraient, arborant un regard fière et un sourire chatoyant, à la fois pour garder la tête froide, pour ne pas se faire envahir par les idées sombres, et , un pierre deux coups, pour se fondre dans la masse des ses gens bourrés de bonne humeur. Je regardais Meyhil pour savoir si sa blessure ne lui faisait pas trop mal pour sourire, et, je ne sais pas si se fut la chaleur, une illusion, un coup de théâtre ou la réalité, mais je la vis rayonnante. Mon coeur s'emplit alors de joie et surtout d'espoirs. Tout le trajet se passa à merveille, et Cerys réussissait à garder un oeuil très discret mais très habile sur tout notre périmètre.
Le grand bain de foule terminé, nous arrivâmes dans quelques ruelles assez sombres, où du moins ombragées, simplement protégées du soleil, ou il faisait frais, et où nous étions à l'abris des regards. Les muscles du visage de Meyhil se relâchèrent comme pour soulager une tension théâtral insoutenable. Je cru presque à une grimace. Un arrêt, un soupir, très rapide, et nous étions repartis. Nous traversions la ruelle, puis nous passions une plus large et plus claire, et nous arrivâmes au cabinet de mon traitant habituel.
Je toquais alors deux fois à la porte.

"Monsieur Rélyions ? J'aurai besoin de vos sciences. "

Après que j'eu dit cela, nous pûmes entendre une chaise bouger, et avant que qui que ce soit n'ouvre la porte Cerys nous confessa à moi et Meyhil qu'elle craignait que nous ne soyons suivis et que cela durait depuis peut être la fin de la foule. Je ne la regardais que très peu pour ne pas paraître suspect aux yeux de nos possibles espions.
La porte s'ouvrit avec panache et le médecin apparut dans un éclat de lumière. Sa barbe blanche, coiffées sur une dizaine de centimètre ne l'avait pas quitté, et elle était toujours impeccable. Ses cheveux, quand à eux semblaient indomptables mais étaient d'une telle blancheur qu'on ne pouvait pas le leurs reprocher. Il était souriant et avait les yeux qui pétillaient. Il annonça d'une voix dans la force de l'age :

"Kyein ! Tu as bien de la chance, j'allais justement me retirer pour faire un tout à l'extérieur, je devais m'occuper d'une patiente qui est partie juste à l'instant ! Quel est le problème ? Rien de grave j'espère ? Et si je puis ,qui sont ces magnifiques créatures qui t'accompagnent ? Et, puis, tu me le dira après, entrez, entrez, ne restez pas dans un mal certain devant ce pallier. "

Une nouvelle tête ...

C'était décidé, nous irions chez un connaissance de Kyein. J'aidais Meyhil a enfiler son pourpoint de cuir, puis elle se leva et réclama le bras de notre nouvel ami tandis que je chargeais les miens de nos sacs et différentes affaires. Nous descendions alors les escaliers, et ma cousine semblait supporter la douleur, si douleur il y avait. Dans la taverne, tout le monde semblait jeter des regards hostiles à Kyein, pour une raison qui m'échappais. Peut-être connaissait-il ces hommes, et peut-être avait-il eu des démêlés avec eux. Quoi qu'il en soit, ces derniers ne bronchèrent ni quand Kyein remit notre clé à l'aubergiste, ni quand nous traversions la salle après que j'eu payé notre loueur. Il avait été extrêmement gentil et serviable avec nous, et nous n'allions sans doute pas revenir de sitôt ici. Je préférais donc ne pas avoir de dette envers quiconque.

Un fois dehors, et comme Mey avait insisté pour prendre la voir royale, nous nous sommes mêlés à la foule. Tout semblait se dérouler sous les meilleures auspices, mais en toute fin de parcours, j’aperçus quatre hommes vêtus de cuir, et armés, qui semblaient chercher quelqu'un dans toute cette foule. Peut-être étaient-ce les larrons qui étaient venus nous déloger dans l'entrepôt. Mes soupçons n'en furent plus lorsque l'un d'entre eux nous désigna de le tête, et qu'ils se lancèrent à notre suite, manifestement déterminés. Cependant, la foule nous protégeait, et était notre meilleur allié. Malheureusement, Kyein nous entraînât bientôt dans un dédale de ruelles sombres. Était-ce le piège que je redoutait ?

Manifestement, non, puisque Kyein toqua à une porte. Alors que nous attendions la réponse, je fit part de mes observations à notre petit groupe. La porte s'ouvrit alors, et un homme à l'âge difficilement déterminable apparu.

- Monsieur Rélyions ? J'aurai besoin de vos sciences.

- Kyein ! Tu as bien de la chance, j'allais justement me retirer pour faire un tout à l'extérieur, je devais m'occuper d'une patiente qui est partie juste à l'instant ! Quel est le problème ? Rien de grave j'espère ? Et si je puis, qui sont ces magnifiques créatures qui t'accompagnent ? Et, puis, tu me le dira après, entrez, entrez, ne restez pas dans un mal certain devant ce pallier.

- Magnifique créatures ? Vous êtes bien aimable Monsieur. Il n'est pas étonnant que vous soyez un bon ami de Kyein, puisque vous semblez posséder la même propension à la galanterie que lui. Une caractéristique qui se perd, bien malheureusement. Je me nomme Cerys, et voici ma cousine, Meyhil. Je suis enchantée de vous connaitre. Nous sommes navrées de vous déranger ainsi, mais Meyhil a eu un malencontreux accident, et a désormais besoin de soins. Nous vous paierons, bien entendu.

Chacune de mes paroles était sincère, ce qui est rare lorsque je m'adresse à quelqu'un d'autre qu'à Mey, mais cet homme paraissait vraiment gentil et inspirait confiance. Des qualités indispensable pour en médecin, en vérité. Sur ces mots, je rajustais les bretelles des cas, de sorte à ce qu'ils tiennent tous les deux sur une seule épaule. Je pris ensuite le bras de Meyhil, et m'engageais avec elle sur le pas de la porte, laissé libre par le médecin qui avait effectué un pas en arrière. Rentrer si vite chez une personne pouvait paraitre déplacé, mais les apparences importait moins que notre sécurité. Nos poursuivants devraient bientôt être là, et il vaudrait mieux que nous ayons disparus.

"- Magnifique créatures ? Vous êtes bien aimable Monsieur. Il n'est pas étonnant que vous soyez un bon ami de Kyein, puisque vous semblez posséder la même propension à la galanterie que lui. Une caractéristique qui se perd, bien malheureusement. Je me nomme Cerys, et voici ma cousine, Meyhil. Je suis enchantée de vous connaitre. Nous sommes navrées de vous déranger ainsi, mais Meyhil a eu un malencontreux accident, et a désormais besoin de soins. Nous vous paierons, bien entendu."

Cerys avait accepté bien rapidement mon aide et celle du médecin. la santé de sa cousine devait la mettre dans tout ses états, enfin... la préoccuper fortement au moins.

" Oh, vous savez, quand on fait un métier comme le mien, et qu'on l'aime, on apprend, avec les années bien sure, à chérir ceux que l'on rencontre. La vie est à la fois si courte, fragile, puissante et infinie : elle est éphémère, c'est le mot. Quand on se rend compte de ça, en côtoyant de jours en jours plus de misère, on reconnais le bonheur et la beauté là ou il y en a. Alors, je me permet de dire, en voyant vos visages si jeunes et si tonifiant, en sommes, si vivant, que vous êtres magnifiques. "

Dit le Docteur Rélyions tout en fermant la porte en douceur sans aucun bruit. Il nous pria, moi et Cerys, ensuite de nous assoir sur de confortables sièges, et d'aider Meyhil à s'allonger sur une sorte de lit médicale.

" Maintenant que vous êtes installés je me présente, Docteur Rélyions, je suis enchanté de vous connaitre ! Cerys ici, Et Meyhil ma nouvelle patiente donc... Je ne me trompe pas ? Je déteste que ma mémoire me fasse défaut, mais heureusement je m'entraine tout les jours ! "

En disant cela il se mit à rire d'une voix fort chaleureuse comme s'il connaissait les cousines depuis aussi longtemps que moi.

"Je vous remercie de prendre soin d'eux Docteur ! "

Dis-je avec empressement. Il enchaina.

" Mais il n'y a aucun soucis Kyein, tes amis sont mes amis, depuis le temps que je te soigne. Et puis le plaisir est pour moi, j'aime exercer mon métier plus que tout au monde. Sans plus attendre, pour quel mal venez vous donc me voir si nombreux ? "

Meyhil Regarda Cerys, comme par un réflexe d'attente d'approbation, puis elle dévoila enfin la plaie. Je n'eu même pas le temps de me décrire les choses dans ma tête que D. Rélyions l'examinait déjà à voix haute.

" Eh bien, ce n'est pas un accident qui ne parle que de malchance ou de manque d'habilité ! Voyons, un carreau de flèche, il n'ai pas trop enfoncé, mais il à tout de même ouvert une belle plaie. J'en conclu que vous avez assez bougé depuis que vous l'avez reçu... D'après la couleur et l'enflamment, il ne devait y avoir aucune substance particulièrement nocive sur la pointe. Vous avez de la chance. "

Il quitta la chose quelques instant des yeux pour se plonger dans ceux de Meyhil, puis observer le visage de Cerys. Il s'approcha de son armoire à produits et en sorti quelques bouteilles.

"Ça me désole de voir que tant de personnes sont mêlés à des affaires bien sombres vous savez... Bien que je connaisse tout cela bien sure, étant médecin, j'ai entendu des milliers d'histoires, et étant jeune moi aussi à une certaine époque, je fus enveloppé dans le même genre de tourments, et je ne suis pas là pour juger, mais j'espère encore, même dans mes vieux jours, que tout puisse un jour s'arranger. À présent, je vais retirer le carreau et nettoyer la plaie. Un anesthésiant serait inutile pour l'instant, mais si vous sentez que vous en avez besoin, n'hésitez pas à m'en demander, je pourrais vous prescrire les plus sures pour une misérable somme. Tenez vous bien, et mordez ce bout de tissu, ne vous en faites pas, il est totalement propre. "

Pendant qu'il retirait la pointe, je me rappelai les mauvaises histoires que j'avais pu avoir avec certains mauvais anesthésiants, qui avaient fini par me donner plus de douleurs de crampes d'estomac que celle pour la qu'elle j'en avait pris. Meyhil poussa comme un grognement quand le carreau sorti de sa peau. Ce ne fut pas très joli à voir, mais le docteur se chargea de tout nettoyer et de bander les cuisse avec quelques tissus appropriés et propres.
C'est à ce moment là qu'on entendit quelqu'un toquer à la porte. Cerys tendit l'oreille par réflexe, ce qui n'échappa à l'observation du médecin.

" Les ennuis arrivent surement... "

Chuchotais- je pour avertir.

"Kyein, emmènent les dans la salle d'à côté, si j'invite ceux qui sont derrière cette porte à prendre place, pousse la bibliothèque sur le mur de droite, il y a un passage d'urgence, il est un peu sombre mais sur, ne vous en faites pas, n'oubliez pas le levier pour le refermer une fois à l'intérieur. Vous vous retrouverez dans le jardin du palais, personne ne pourra vous voir. "

Avant même que nous puissions réplique il nous chassa dans la seconde pièce, sorti de celle de consultation pour entrer dans celel d'attente en refermant la porte derrière lui. Nous poussâmes le meuuble avant que qui que ce soit ne puisse l'entendre, puis nous attendions d'entendre quelques paroles. Tout s'était passé si vite.
La clochette de la porte d'entrée tinta, et une voix féminine se fit entendre.

Nous étions entrés dans la demeure d'un docteur à l'âge plutôt avancé dirais-je. Néanmoins il se révéla très rapidement aimable. Et ne pu s'empêcher de nous complimenter. Entre lui et Kyein nous étions bien lotis pensais-je ironiquement.

Peu après l'on m'installa sur une table destinées aux patients du vieil homme. Il commença à me faire le monologue du soigneur avant justement de vous soigner comme quoi sa va faire mal etc etc... je la connaissais bien pour avoir pratiqué avec Cerys dans notre jeunesse à plusieurs reprises lors de blessures moins grave mais douloureusement soignable.

Il commença par titiller le carreau pour voir comment il était enfoncé ce qui me tira indéniablement une grimace. Puis il commença doucement à l'aspirer en dehors de ma cuisse pour lui donner un aspiration et finit en tirant un coup sec qui m'aurait fit hurler si je n'avais rien eu en bouche à ce moment précis.

Je me rendais compte que j'avais l'air d'une personne en haillons, quel étrange apparence qu'une femme vêtue d'un pourpoint de cuir, armé et en robe déchirée .. décidément je ne pouvais passer inaperçu au dehors de cette maison contrairement à Cerys et Kyein. Ressortir ainsi serait très dangereux..

La porte tambourina laissant échapper une voix féminine. Pris de vitesse, le vieil homme demanda à Kyein de nous conduire à l'abris dans un passage "secret" dissimulé derrière sa bibliothèque. Ce que nous fîmes rapidement.. un détail me rattrapa rapidement. Dès que je posai le pied de ma jambe gauche, cela me faisait une légère douleur.. bien gênante pour marcher convenablement ou tu moins sans être bancale pour soulager la jambe.

- Merci Mr reylyion . Avais je eu à peine le temps de lui dire accompagné d'un mouvement de tête avant d'être entrainée par Kyein et Cerys.

L'homme alla ouvrir la porte . Une femme parla (nous étions resté à proximité de l'entrée du passage pour savoir si fuir en valait la peine). puis fût remplacée par la vois d'un homme.

- Vieil homme, aurait tu croisés deux jeune femmes et un homme? L'une d'elle est rousse tandis que l'autre est brune, le jeune homme à l'air plus âgés que les deux femmes et est armé.

Mr Reylyions répondis qu'il ne savait rien et qu'il n'avait pas croisé de tel groupe, et qu'il était occupé à lire quelques livres de poésies. Ces quelques mots suffirent apparemment à faire partir les Chrynes que ne pouvaient pas 'inviter dans toutes les maisons du quartiers dans réelles certitudes. Ils avaient bel et bien perdu pour le moment notre trace.

C'est dans un tel moment que nous ressortions de l'antre.
Je m'approchais de Cerys.

- Cousine. Il serait peut être préférable que nous nous changions non ? Kyein aussi d'ailleurs. Ils nous recherchent de par l'image qu'ils ont de nous, ne leur facilitons pas la tâche en restant ainsi.

Une nouvelle tête ...

Le médecin nous fit pénétrer dans sa demeure, puis allongea Mey sur un lit. Lors de l'examen de la blessure, il nous fixa intensément, avant de se permettre une petite leçon de morale, étant donné qu'il pouvait sans mal s'apercevoir qu'il s'agissait de tout, sauf d'un accident. S'il croyait que nous avions choisi cette vie, il se trompait du tout au tout ... Mais bien évidemment, je ne pouvais pas en parler, ne sachant toujours pas dans quel camp était Kyein. Je restais donc impassible devant ses accusations à peine voilées.

Lorsqu'il retira la pointe du carreau, Meyhil poussa un grognement de douler. Mes poings se crispèrent instantanément, mais je savais que c'était pour son bien. Mais je ne pouvais tout simplement supporter de la voir souffrir. Le médecin passa ensuite différents antiseptiques, puis banda la plaie. Soudain, quelqu'un troubla le calme de la petite maison en frappant à la porte. Rélyions nous indiqua alors une sortie dissimulée, sans doute construites pour des cas comme celui-ci, pour des patients ... disons, peu ordinaires ...

Le docteur se rendit jusqu'à sa porte, et une femme lui posa des questions sur nous deux et Kyein. Heureusement, l'homme resta de marbre et ne nous trahit pas. Un point pour Kyein. Ma confiance n'était pas acquise pour autant ... Nous ressortîmes donc de notre cachette, étant donné qu'aller jusqu'au bout du "passage secret" n'était plus nécessaire. Meyhil s'approcha ensuite de moi, et me dit qu'il serait préférable de nous changer pour brouiller les pistes plus encore. Elle avait raison, bien évidemment.

- Bonne idée Mey. Mais ce ne sera guère facile pour toi, étant donné que tu n'a plus rien à porter ... je vais te prêter une de mes robes. Tu sera peut-être un peu serrée dedans, mais au moins, tu ne portera pas les mêmes vêtements.

A ces mots, je fis descendre mon sac de mes épaules, et en sorti deux robes, assez différentes de celles que nous portions. Pour moi, ce serait un longue robe bleu sombre et noire, et pour Meyhil, ce serait une robe verte foncée. Je me tournais alors vers le médecin, et lui demandait s'il y avait un endroit où nous pourrions nous changer. Il m'indiqua une pièce, au fond d'un petit couloir étroit. C'était la salle d'eau de la maison, et à en juger par les matériaux relativement nobles dans lesquels étaient taillés le lavabo et la baignoire, Rélyions devait plutôt bien vivre. Alors que nous changions, je me tournais vers ma cousine et lui demandait :

- Bon, qu'est ce qu'on fait maintenant ? Est-ce que tu as une idée ? Je pense qu'il est impossible de rejoindre l'auberge, et apparemment, nous sommes activement recherchée par ces porcs ...

Nous venions de nous changer pour passer inaperçu une fois dehors. Cerys me demanda d'un coup si j'avais une idée pour la suite des évènements. Je me demandais si nous devions rester avec Kyein, ou si il valait mieux le laisser retourner à ses occupations et sa vie sans les soucis que nous pouvions lui apporter.

C'est ainsi que je m'approchais de ma cousine pour lui chuchoter doucement.

- Penses tu que nous devrions rester avec Kyein? Nous pouvons aussi joindre le contact que nous on fournis les bandits de Long-chemin te rappel tu ? Après le laisser seul peut être un danger potentiel si ils pensent qu'il est avec nous..

Je regardais du coin de l'oeil l'humain qui était en train de discuter avec le vieil homme.
En même temps je regardais ma besace.. plus cela allait plus elle se vidait. Plus d'habits, et d'un coup vous disposiez d'une place ahurissante, cela permettrait d'y dissimuler mon pourpoint, un accoutrement ma fois qui n'aurait pas été très discret.
En effet la robe que me passa Cerys me serrais légèrement mais c'était supportable. je detestais avoir la matière du vêtement quasiment collée sur ma peau.. cela ne la gênait pas plus que ça apparemment.

J'entendais les deux hommes se rapprocher, il fallait que Cerys me donne une réponse avant que Kyein puisse émettre des suspicion à notre sujet.

Une question de confiance ...

Nous nous habillions à la hâte, et tandis que je rassemblais mes cheveux en une unique tresse, Meyhil s'approcha de moi et me murmura une question.

- Rester avec Kyein ? Ma foi, je pense que tu t'étais rendue compte facilement que je ne le supportais guère au début, mais je dois bien admettre qu'il nous a été relativement utile jusqu'à présent. Même si le fait que tout ces hasards arrivent toujours extrêmement à propos continue à me rendre perplexe et à alimenter mes doutes, je serais d'avis de dire qu'il faut continuer avec lui, ne serait-ce que pour voir ce qu'il adviendra. Nous pourrons toujours aller voir nos contacts plus tard, avec ou sans Kyein ...

Là-dessus, je me tut car les deux hommes arrivèrent près de la pièce où nous étions, et le médecin toqua pour savoir si nous étions prêtes. Je jetais un regard à Mey pour savoir ce qu'il en était, et après avoir eu son approbation, je répondis par l'affirmative et ouvrit l'huis.

- Nous voilà changées, messieurs. Quels sont nos projets, à présent ?

Le docteur avait adroitement réussi à détourner nos poursuivants et nous pûmes sortir de notre cachette, suite à quoi Meyhil proposa qu'elle et sa cousine se changent afin d'être moins facilement repérable. Cerys sorti donc de son sac deux robes de son appartenance et partirent pour la salle de bain afin d'enfiler ces tissus tranquillement et en intimité.
Une fois seuls, Rélyions en profita pour se tenir un peu plus au courant de tout ce qui m'arrivait. Il était un traitant de longue date et je n'avais nul raison de lui cacher quoi que ce soit, puisqu'il avait lui-même veillé à ma bonne ascension depuis mon "réveil ".

" Eh Bien Kyein, tu as toujours un don pour rencontrer de charmante dame à ce que je vois, mais plus encore pour t'attirer des ennuis... Cela doit être dans ta nature profonde ! Dit moi au fait, en parlant de nature profonde, ta mémoire va t-elle bien ? "

Je savais que dans ces mots il me demandait de lui en dire plus sur la nature de mes aventures, il était curieux mais subtile.

" Oui, elles sont toute deux charmante, je les ai rencontré près d'une auberge non loin de la place de la foire, alors que je m'apprêtais à me rendre à la bibliothèque pour, encore une fois, essayer de trouver quelques indices sur l'inscription qui loge dans ma peau. Naturellement, je leurs ai proposé une visite de la foire, mais quelques bandit ont trouvé intéressant de voler l'anneau de l'une d'elle, et depuis cette histoire nous en sommes là.
Pour ce qui est de ma mémoire, je n'ai eu de nouveau trou depuis la dernière fois... Ces temps ci je me sens plutôt à l'aise...
- Eh bien, eh bien... La vie n'a pas changé depuis mon époque c'est plutôt réconfortant ! dit-il chaleureusement, puis ajouta si tu sens que cela te reviens n'hésite pas à venir me voir en urgence... "

La conversation dura encore le temps que le docteur prenne nouvelles de ma famille puis nous eûmes l'idée de voir où en était les "demoiselles" comme disait Rélyions.

"- Nous voilà changées, messieurs. Quels sont nos projets, à présent ?"

Fût la réponse. Je détestait cette réponse. Je n'avais nul idée de que faire. J'étais devenu plus un guide qu'autre chose dans cette capitale en pleine foire, et bien que le docteur soit sage et avisé, il ne pouvait faire que nous conseiller.

" Eh bien... J'espérais que vous auriez quelques projet pour la suite, car à présent, à part vous venir en aide en vous guidant et en aidant à assurer votre sureté, je ne puis plus grand choses "

annonsais-je avec une certaine angoisse.

" Quoi qu'il en soit ces robes vous vont à ravir ! Elles vous mettent fortement en valeur ! "

Précisais-je tout de même pour ne pas perdre mon assurance.