L'Auberge des Quatre vents

Et bien, la chance était de mise en cette belle journée? Un homme ma foie me semblant influent et en plus.. intriguant. Il me serait forcément utile au sujet de notre quête à moi et ma cousine, je ne voulais pas croire que lui et ces marchands ne sachent rien sur Chryne, sa tenait de l'impossible qu'un tel clan ne les aient jamais contacté...

- Et bien , je vous avoue être surprise de ce que vous me dîtes la. Il est noble de vouloir protéger et aider sa famille vous savez.

En finissant cette phrase je sourie tout en pensant à la mienne et aux raisons pour lesquelles j'étais ici. Il est ironique de voir cette homme me voir comme une femme apparemment insouciante alors qu'il avait devant lui, une personne armée et capable de le battre. A cette pensée l'idée que cet homme pouvait être plus fort que moi me traversa l'esprit, mais je m'en fichais, pour atteindre mon but je dois être la meilleure et je n'ai pas le droit de faillir. Pas temps que les responsables de nos peines respirent encore.

Il voulait parlait de ma robe... Quelle idiote j'avais faite de lui parler de ça. Néanmoins cela pouvait amorcer quelques sujets moins banaux.

- Aha, vous avez relevé cela. Actuellement nous sommes en voyage avec ma cousine, nous avons donc très peu d'habits de rechange, et l'une de mes tenues a fait les frais de quelques provocations qui lui ont coûté quelques coups de poignards, je ne pense pas que vous devriez en savoir plus.

J'étais consciente de prendre un risque important en parlant de combat, il pouvait se méfier de moi, mais je le pensais intelligent, cela se vérifierait maintenant.
Je le regardais toujours en arborant une jolie mine.

- Si vous y tenez tant, je suis apte à suivre vos conseils en matière de tissus. Je me sens en mesure de vous offrir le plaisir qui anime votre phrase.

Cette fin de phrase fût accompagnée d'un petit regard malicieux, difficilement perceptible que je lui lançais, le verrait il ?

Il me demanda depuis combien de temps j'attendais Cerys, cela ne faisait pas longtemps mais la...

- Cela ne fait pas longtemps que je l'attend, vous êtes arrivé peu de temps après que je sois sortie.

Cela faisait deux trois minutes que nous parlions, il était tout à fait possible qu'elle cherche quelque chose dans ses affaires ou je ne sait quoi.Au même moment ou je finis cette pensée, elle sortie de l'auberge.. enfin!.

Elle observa l'homme puis me demanda qui c'est.

- Ah! Te voila, Cerys je te présente Kyien, une personne tout à fait charmante qui ce propose de nous accompagner à travers la foire aujourd'hui, je me suis permise d'accepter son offre pendant que tu n'étais pas la.

Je fis comprendre à ma cousine à travers un regard, deux choses. Il peut être utile car j'en ai légèrement appris sur lui, et deuxièmement... que je voulais qu'il reste.

Je me retournais vers l'humain.
- Je vous présente enfin ma cousine Cerys. Pardonnez son retard, mais vous venez d'entendre la raison de celui ci.
J'attendais de voir la suite de la conversation avec intérêt.

Je regardais l'humain d'un oeil amusé, effectuais une rapide révérence, et dis :
- C'est un plaisir de vous rencontrer, Kyien.
La politesse ne me coûtait rien, et si ma première impression sur le jeune homme se trouvait être vraie, alors la courtoisie pourrait éventuellement nous rapporter gros. L'homme ne semblait pourtant pas être un de ces rustres grossiers qui peuplaient en majeure partie ce monde, et je doutais qu'il se laisse abuser par un stratagème si éculé.

Je regardais ensuite Meyhil, et c'est alors que je surpris le regard qu'elle m'adressait. "Il est utile". Cela confirmait ma première impression, d'autant que ma cousine avait eu bien plus de temps que moi pour le jauger. C'est ce que je captais ensuite qui m'étonna le plus. "Je veux qu'il reste". Voilà qui était intéressant et ... déconcertant. Etant donné notre situation, l'une comme l'autre n'avions pas vraiment eu de relations, que ce soit amicales ou amoureuses. Maintenant que nous nous étions quelque peu posées, Meyhil éprouvait peut-être un besoin.

Malgré tout, je considérais ça comme gênant, voire dangereux. Une attache était un moyen supplémentaire de nous atteindre, et un homme riche, et intelligent de surcroît, était un traître en puissance. Enfin, il serait toujours temps de l'éliminer si tel était le cas. Je ne quittais donc pas mon sourire de circonstance, et repris la parole.
- J'accepte avec grand plaisir votre compagnie, monsieur, et j'espère que nous nous connaîtrons mieux à la fin de cette journée.

La conversation batait son plein et toute mes avances à propos du marché , des robes et des bijoux avaient été très fructueuse. Elle m'adressa peut-être un petit regard malicieux, mais me parla de confrontation. À cela rien d'étonnant remarque, le monde extérieur est bourré de dangers, et la plus part des voyageurs, surtout les femmes aussi charmantes finissent violée, dépouillée, et de le meilleur des cas morte. Le meilleur des cas, puisque la plus part du temps ils ne sont que sauvagement mutilés et laissés souffrants, agonisants sur un sol hostile.
J'en déduisait que si elle s'en était sorti seulement avec quelques trous et déchirures c'est qu'elle était habile. Je devais me méfier tout même, bien qu'il me semblait que la sympathie soit concrète, je n'avais jamais eu de bataille, moi. Je passais beaucoup de temps à m'entrainer, mais je n'avais jamais put voir un homme souffrir par mes coups. Ou dumoins pas du plus loin que je puisse m'en souvenir.
Plus on parlait plus je semblais me rapprocher de Meyhil, mais ce fût à ce moment là que ça cousine arriva. Cerys. Tout aussi belle, courtoise, mais elle me semblais un peu plus froide.
Elles avait apparemment quelques restrictions financières, et si je pouvais encore gagner quelques points c'était ici. Toute les femmes aiment l'argent. Mais ici aussi, je devais encore une fois faire attention. Pour la plus part des gens, où du moins des aventuriers survivants et un minimum intelligents, les commerçants n'étaient que cupide et vicieux. Ce qui n'était pas totalement faux, mais malgré mon rang du moment je n'oubliais pas d'où je venais et où j'avais commencé, ce qui me permettait de rester des plus noble sans pourrir.
J'étais donc en compagnie de ces deux ravissantes jeunes femmes qui étaient visiblement matures mais moins vielles que moi.
Il fallait que je joues quelques une de mes cartes en plus à présent. Il me semblait devoir devenir leurs ami et gagner leurs confiance avant que je puisse avoir quoi que ce soit d'elles. En attendant leurs confiance je profiterai de leurs sympathie. Mais bien que tout cela analysé quelques mots n'étaient pas de trop pour me faire bien voir!

" Eh bien, j'espère que l'aubergiste ne vous à pas posé trop de problème! il en serait inconvenable d'essayer de soustraire plus d'argent qu'il n'en faut à de si belle demoiselles. Je suis ravis, pour ma part, de vous rencontrer. J'ai pu avoir déjà une petite discussion avec votre cousine, et j'espère que l'on s'entendra aussi bien que tout à commencé! Et comme Meyhil vient de le dire, je me proposais de vous guider à travers cette foire. J'y connais les meilleures astuces pour avoir tout ce que l'on veut sans encombre et en ravissant les commerçants méritants ! Et si je puis me permettre , ce que j'ai déjà dit plus tôt, si vous me le permettez je pourrais participer au remplissage de vos garde robes, ce serait un plaisir et un honneur pour moi. "

Je crois que tout était dit et que je ne pouvais plus avancer grand chose, j'attendais à présent notre "balade" dans la foire pour gagner du territoire dans les coeurs des Meyhil et Cerys.
Bien que d'un côté il semblait plus aisé que de l'autre.

Suite à cela, il fallait que je me calme vis à vis de Kyein, je pense que Cerys le prendrait mal et m'en voudrait de me laisser aller aussi facilement. Peut être me trompais-je, mais bon.. nous verrons bien lorsque la journée avancerait.

Je me rapprochais doucement de Cerys, de façon à pouvoir lui chuchoter quelques paroles imperceptible pour le nouvel arrivant.

- Dis.. s'il te plaît n'en fait pas trop hein.

Puis je m'en retournais entre les deux en arborant un sourire qui avait pour but d'exprimer mon envie d'y aller. Nous n'avions déjà que trop attendu devant cette auberge. Et le monde se rassemblait. Si nous attendions trop la circulation au sein de la foire deviendrait pénible.

Malgré notre nouveau et charmant guide me dis-je.

- Que diriez-vous de nous mettre en route ? Les bonnes affaires ne nous attendrons pas qu'en pensez vous?

J'étais.. contente de cette rencontre finalement et je me sentait plus à mon aise à présent. De plus, le soleil que j'observais depuis le réveil bientôt était à présent à sa place et donnait une belle chaleur sur la peau.

Pour accélérer un peu le départ qui ma fois avait du mal à se faire.
J'attrapais le bras de Keyin et je fis les premier mètre en accompagnant sa marche.