Cela faisait des années que je n'avais pas étais aussi proche d'un lieu urbain. C'est avec cette pensée que j'arrivais aux abords de Résidiel, par chance il faisait un temps magnifique. Je baignais dans le soleil en plus d'être bercée par le chant des oiseau posé sur les arbres environnants la route pavée bien entretenue non loin de la ville. Mais mon chemin divergé légèrement vers l'est en empruntant un chemin non recouvert ce coup ci. J'apercevais déjà le fort en haut de la colline. Rien n'avait l'air d'avoir changé de par sa silhouette, c'était quelque chose qui me rassura.
J'avais peur de ne retrouver personne de l'ancien temps. Remarque Colen serait peut être encore en vie, mais alors il serait un vieillard d'environ 70 ans, mais si c'était le cas je sais qu'il devrait encore être à son poste aujourd'hui...j'osais l’espérer.
Quelques minutes plus tard j'étais aux abords d'une grande porte faite de barre d'acier encadré d'une arche donnant sur un muret permettant une défense aisée. Deux hommes montaient la garde. Etait ce des Gardes-Lumières comme cela devrait être le cas? Ils portaient ce qui s’apparentait à un uniforme. Leur armure était d'un acier sombre avec quelques motifs se dandinant par ci par là avec une couleur légèrement plus claire. Cette même armure était recouverte d'un tabard Bleu foncé encadré de dorure avec au centre la représentation d'un fort devant un soleil ainsi qu'une longue épée dorée descendant jusqu'à l'extrémité du tabard vers l'entre jambe. Leurs bouclier étaient ornés du même motifs et ils étaient armé d'épée en acier, l'un des deux gardes n'avait pas de fourreau, c'était un tord, la lame risquait de s’émoussait trop rapidement.
Je décidais une approche dégagée comme ci je n'étais pas celle que je suis.
- Mes salutations braves hommes. Suis-je bien au fort Novack ? Et si oui puis-je entrer ?
Je jouais les niaises et gentille femme, deux gardes pareils devraient être amadoué et si ce n'était pas le cas ils seraient toujours plus facile de les convaincre.
- Vous êtes bien aimable ma dame. En effet vous êtes bien au Fort Novack. Si je puis me permettre vous venez vous enrôler ? Votre accoutrement n'évoque rien d'une femme au foyer si vous voyez ou je veux en venir.
Je n'avais pas envie de dire qui j'étais, pas maintenant car si personne n'avait eu vent de moi je passerai pour une déviante mental essayant de faire croire n'importe quoi. Comment deux gardes pourraient croire à mon retour, déjà il faudrait qu'ils sachent qui je suis. J'avais demandé à Colen d'enseigner l'histoire de la Garde à tous nouveaux membres, afin que chacun sache pourquoi ils se battent. Cette histoire allait de la création de l'ordre par Lothrel jusqu'à la défaite qui nous avait détruit. Les noms des défunt si je me souviens bien était inscrit sur l'écorce du chêne dominant la cour intérieur quelques pas après cette fichu grille. J'espère que je n'y avait pas été inscrite !
- C'est naturel, il n'y a aucune raison de ne pas être aimable par une telle journée n'est ce pas. Je suis équipée pour voyager, il faudrait être inconscient pour sortir moins armée que moi. On peut dire que je viens pour m'enrôler. Un certain Colen Stanck est il encore ici ?
A l'annonce du nom de Colen les gardes se raidirent et portèrent leurs mains vers leurs armes. Je fis instinctivement de même.
- Je ne sais pas qui vous êtes, mais je vous conseil de partir loin d'ici . Quelqu'un a tenté d'assassiner cet homme il y a deux semaines, allez vous en ou vous en subirez les conséquences !
Le garde avec un fourreau, celui a qui je m'adressais depuis tout à l'heure était passé d'un adorable homme à un terrible guerrier, à croire que l'enseignement faisait ces preuves. Je comprenais maintenant la sécurité régnante. Qui pouvait bien en vouloir à mon vieil ami ? Je n'avais plus le choix que de me dévoiler à présent.
- Du calme je vous prie. La violence ne résoudra rien. Je ne sais pas si mon nom a déjà retentis dans vos oreilles. Mais je me prénomme Eylhe Zephaël. Si vous voulez plus de détails, j'étais avec la première génération de gardes lors de la défaite de la cicatrice d'Iskaep.
mon nom fit tilt aux deux hommes. Sur le coup ils restèrent sur leurs gardes, mais ils devaient se remémorait leurs leçons d'histoire de la garde, et se souvenant de ma race ils feraient vite le rapprochement avec mon apparente jeunesse et la vieillesse des actes évoqué.
- Je suis.. Je suis confus ma dame, si vous dites vrai je me dois de m'excuser au plus profond de mon âme, mais tant que ce n'est pas certitude je ne peux vous accordez ma confiance.
Olavh, reste ici. je conduis cette femme jusqu'à Colen.
Voila, hausser un peu le ton et sortir les bonnes cartes étaient souvent la clé de la rhétorique avec ce genre de gens. Nous traversions la cour principale puis nous grimpions des escaliers donnant sur un couloir couvert tenant grâce à de petites colonnades. Nul besoin de fenêtre car ce dit couloir était ouvert et donnait à gauche une vue sur les recrues et autres vétérans s'entrainant aux armes, et à droite sur l'écurie et un entrepôt de ressources.
Nous franchissions ensuite une grande salle, celle du conseil de guerre d'ailleurs elle n'avait pas changée. Une grande table recouverte d'une aussi grande carte du monde avec un tas d'indications un peu partout. Un peu plus loin une cheminée et quelques fauteuils disposé autour. Nous nous arrêtions devant une chambre si je me rappelais bien le plan du fort.
Après avoir tapé trois coups un "entrée" retentit.
Le garde passa le pas en premier et je me dévoilais à sa suite.
Le vieux Colen était assis à son bureau en train de rédiger quelques parchemins.
En m’apercevant il eu un haut le coeur se leva et mis ses mains sur sa tête tout en commençant à faire les cents pas.
- Non! non ! ce n'est pas possible ! Par Leïsaï ! Eylhe ! Eylhe ! Vient dans mes bras.
A peine eu il fini sa phrase qu'il vînt me prendre entre ses bras comme il venait de l'énoncer. Il m'embrassa sur le front et ses yeux pétillaient avec un étrange mélange de larmes ne voulant pas sortir.
- Je suis heureuse de vous retrouver, je craignais que.. enfin ce n'est pas le cas donc c'est parfait . Je suis éblouis par ces retrouvailles !
Pendant ce temps j'observais que le garde c'était mis à genoux en signe de respect. Il nous salua poliment et s'en retourna à son poste.
La soirée aller être longue et riche d'histoires..