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 L'Auberge du Salut (Lëisaï)

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Kyein Da Krown
Niveau I -Humain-
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Kyein Da Krown


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MessageSujet: L'Auberge du Salut (Lëisaï)   L'Auberge du Salut (Lëisaï) EmptyVen 27 Juil - 19:52

Du sang. Encore du sang et toujours du sang. Parfois encore liquide, arpentant la longueur de mes bras et de mes jambes, passant par mon buste écarlate presque aussi déchiré que mes vêtements, parfois déjà coagulé, rattachant mes doigts les uns aux autres, empêchant mes paupières de se fermer et de se réouvrir correctement.
Cela faisait à présent quelques longs mois que je voyageais en quête de puissance et de sainteté. Je cherchais toujours mon passé. Mais des échos m'étaient parvenu. Da Krown était une famille. Une illustre famille tombée dans l'oublis par de sombres images. Plus personne n'en n'avait souvenir. Sauf quelques pèlerins cherchant l'oublis des horreurs passées. Des gens de la même espèce que le vieillard qui avait pu me parler de cette inscription sur ma poitrine. Je me rappelai de chacun de ses mots comme s'il les prononçait encore et encore devant moi à l'instant même. Je ne voulais pas perdre une goute du passé que je retrouvais durement.
Si ma famille avait fauté, et qu'elle avait humilié la divinité en la quelle je croyais tant, je devais réparer tout cela, c'est pourquoi je devais me donner corps et âme à la lutte contre Malorka. Je cherchais, dénichais et massacrais toute les créatures néfastes et pourries de mauvaises intentions envers les enfants des dieux. Je n'avais aucun scrupule envers ceux qui ne voulaient que détruire et ramener le monde à une ère de chaos et de vide. Ce qui était beau dans notre univers était l'immense variété de vie et de peuple, la diversité des esprits et des intelligences, des volontés et même des buts. Alors que tout cet or est entre nos mains, nous devons en prendre soin et non le laisser se faire pourrir et tout laisser disparaitre.
Je tuais donc corrompus sur corrompus. Et aujourd'hui je venais de tuer un vampire qui vivait depuis trop longtemps au détriment d'un village au bord d'Edonia. Ce que j'appris sur ce vampire en l'affrontant et en le chassant était qu'il n'était pas seul. Qu'il faisait parti d'un clan, peut être d'une organisation ou je ne sais quoi encore qui préparait quelque chose de mauvais pour Slovernarch. J'avais retrouvé un blason et une adresse. Une adresse cachée, celle d'un maître. Peut-être voulait il renverser le gouvernement d'Edonia.
Ma mission était donc de me battre contre eux. Alice et Hiver, ma lame et ma hache, allaient encore une fois gouter d'un sang impure et s'en régaler.
J'avais prit les quelques papiers intéressants sur moi. Je devais me rendre dans les contre-bas d'Édonia. Mais avant ça je devais prendre un peu de repos. Je ne suis pas idiot, si je ne pansais pas mes blessures j'allais simplement me faire déchirer tel une feuille entre les mains d'un enfant colérique. Je partais donc pour Édonia qui n'étais plus très loin de moi.


Une fois les portes de la cité passées, ce fut un spectacle qui s'offrit à moi, une ville animée, certes moins bondé et moins vivante que la capitale, mais celle ci valait tout de même un beau détour ! Des marchants, des animaux, des nobles, des guerriers, des voyageurs, des gardes. Tout cela mélangé dans une soupe dégoulinant le long des rues. Bien sure aucun signe de pauvreté. Il fallait farfouiller jusque dans les contre-bas pour trouver des voleurs, des pauvres, des affamés et des assassins. Mais aucune importance pour l'instant. Quitte à me reposer quelques jours, autant en profiter, me vider l'esprit et me détendre. Rien de mieux que de se détendre pour être prêt à une bataille.
Je m'enfonçais alors jusqu'au centre de la ville où m'attendais une magnifique place. Elle était pavées de pierres claires et juste assez volumineuses pour donner un charme sans vous fouler les chevilles. Quelques rayons agréables et chaleureux de soleil se faufilaient entre les légères gouttelettes de pluie qui finissaient toutes pas recouvrir gentiment le sol. Tout le monde était dehors, et les visages arboraient des sourires, et le temps n'affectait aucunement le morale des gens. Ce n'était qu'une petite bruine rafraîchissante pour une saison ni chaude ni froide.
je trouvais donc rapidement une belle et imposante auberge dans une rue tangente à la place. Elle avait l'aire d'avoir de beaux chiffres aux revenus et en profitait pour montrer le meilleur des artisans de la ville. Les piliers du hall étaient d'un bois massif recouvert d'une fine spirale dorée tandis que les escaliers étaient d'une roche orangées tacheté de marrons et teinté de dorures, ce qui les mettait en accord avec les armatures de la pièce. De plus un tapis d'un tissu très agréable serpentais de l'entrée jusqu'au sommet des escalier que je ne voyais pas. Toute la pièce, en réalité était accordée aux couleurs du bois et de l'or. Rien de plus aguicheur.
je demandai donc au guichet une chambre avec une salle de bain, et un maximum d'intimité. Je ne voulais nullement que qui que ce soit soit mêlé aux affaires meurtrières qui m'attendaient. Il s'empressa donc de me donner une clé raffiné et de me guider jusqu'à la porte qui portait la serrure adéquat. Je le remerciai donc et m'isolai dans mes appartements.
D'abord je pris le temps d'installer mes affaires, et de retirer l'équipement qui pesait sur mes épaules. J'organisait tout sur les meubles puis j'ouvris mon sac et sorti les habits de rechanges que j'avais prévus. Ils étaient similaire à ceux que j'avais déchiré juste au paravant. Un habit long et rouge avec un col, surmontant une tunique blanche.
Je pris en suite la peine d'enlever les linges usées qui me couvraient et les pliais en espérant trouver un tailleur capable de me les réparer.
Une chose m'obsédait à présent. Malgré la légère bruine qui avait lavé les parcelles de peau qui apparaissaient, j'avais grand besoin de me laver. Je m'installais alors dans une salle de bain recouverte d'un bois vernis aux esthétiques des bords de mer. Un bac d'eau chaude était déjà installé et je m'y coulais légèrement et sans empressement. Je me détendais et relâchais toute la pression qui s'exerçait sur mes muscles. Mes yeux se fermèrent et je me mis à prier La Déesse Lëisaï qui m'avait gardé en vie et avait porté sur moi une protection inespéré pendant tous mes combats et tout mes voyages. Ma prière fut longue et dévoué, et mon corps de bougea pas d'un poil pendant peut-être des heures entières.
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