Carnet de bord de Meyhil Eveirhel

MON JOURNAL

Nom:Eveirhel
Prénom:Meyhil
Age:24 ans

Mon Histoire:

Meyhil est née à Adip, la ville natale de son peuple. Elle passe ses 17 premières années comme beaucoupd'autres jeunes Shlokda, elle apprend à se transformer ni plus ni moins qu'en un chat. Elle passe beaucoup de temps à courir sous cette forme animal qui lui procure beaucoup de sensations de vitesse et qu'elle trouve agréable. Elle va aussi beaucoup fréquenter sa cousine Cerys.

Ayant des fréquentations pas toujours louables, elle va apprendre le vole et tuera son premier homme à 15 ans. En essayant de le voler elle c'était faite prendre et l'homme se défendant elle l'avait abattu par peur, or cet homme était une personne placé dans le crime organisé, des réseaux malsains, ainsi un soir elle trouva sa famille massacré chez elle. A partir de ce jour elle ne cesse de traquer cette organisation.

Elle appris plus tard que les assassins venaient de Residiel en Slovenarch. Elle s'y rendit donc l'année suivante après avoir réunis de quoi partir avec sa cousine. Durant les années qui suivirent, elles enchainaient les contrats, les meurtres pour toujours en apprendre plus sur les meurtriers de leurs familles. Parmi ces informations elle apprirent qu'ils faisaient partis d'une Guilde, précisément un clan, le clan Chryne, un groupe de tueurs. Leurs cibles repérées, elles se préparent aujourd'hui à les éliminer, avec la conviction d'éradiquer se groupe. Les deux cousines résident actuellement dans une auberge de Residiel ou elles sont familières de l'établissement depuis un moment.

ELEMENTS DE VIE:

Récemment je me suis rappelé d'une chose. Quand vous avez des gens proches de vous, vous les aimez, vous pouvez être avec eux. Mais au fond, on y fait pas plus attention que ça, car cela rentre dans un quotidien, une routine, une normalité.
Mais lorsque cette "habitude" s'en va, comme ça, sans prévenir, mais qu'elle s'en va à jamais. Vous vous retrouvez pleins de remords, si j'avais fait ça ou ça, est ce que cela aurait influé sur le cours des évènements?

C'est exactement la question que je me pose depuis douze années.
Ce jour ou j'ai tué cet homme qui marqua le début de notre nouvelle vie à Cerys et moi si je puis dire. Je me souviens encore de peur, la peur bleue que j'avais de ma cousine à cette époque, je pensais vraiment qu'elle allait me tuer aussi, pour une simple connerie j'avais fichus en l'air nos vie, même si au fond nous nous en sortions mieux que les nôtres...
Mais non, au lieu de ça, elle m'avait protégée et aimée comme une grande soeur. J'avoue que.. je ne peux pas comprendre cette réaction, si j'avais pu me dédoubler, je me serais tuée moi même. Mais tout cela m'avait paralysée.

J'essaye de ne pas le lui montrer, mais tous les soirs je revois ce charnier que devint ma chère maison. Personne n'a encore réussi à me désencrer du passé. Je ne sais même pas si tuer nos ennemis pourra changer quelque chose. Je vois ça comme un but pour le moment...
Ce que je voudrais trouver, c'est une vie normal, mais en attendant, j'ai peur...

ELEMENTS DE VIE:

les bandits de "Long-chemin":

Je me souviens de l'une de nos aventures avec Cerys lorsque nous nous rendions à Residiel, cela fait maintenant presque un an. Nous étions à un peu plus de la moitié du chemin entre Adip et cette capital qu'est Residiel lorsque nous avons fait une pause dans le bourg de Long-chemin. Quelques lieux avant le bourg nous tombions face à une scène dangereuse, au milieu de la route plusieurs hommes habillés en tenues légère et armés d'épée et de hachette s'en prenait à un autre groupe, lui mieux armé et en armure, en maille et en plaque d'acier pour celui qui si je m'en souviens bien les dirigés. Voyant deux des hommes en tenues légère se faire tuer (il étaient une vingtaine contre une dizaine pour les cavaliers et fantassins.) et que l'un des armurés venaient de nous voir nous nous mirent en garde. Car ce dernier devait nous prendre pour des partisanes du groupes ennemis. Il est vrai que nos tenues de voyages s'apparentait à celle des autres.
Refusant le dialogue, l'homme se jeta sur nous. Je bloquais ses coups avec assez de difficulté, j'étais forte, mais la musculature et la force naturel de cet homme était impressionnante et je ne pouvais tenir l'affrontement direct avec lui. Il arrivait à bien maîtriser le un contre deux Mais notre nombre causa sa perte, le retenant une autre fois en forçant pour contrer l'un ses coups.

Cerys passa dérrière lui et entailla les lacets de son armure qui bougeait à présent sur son corps le déstabilisant. Quelques coups suivants suffirent pour le rendre vulnérable et réussir à faire passer ma lame entre son casque et son haubert afin de lui transpercer la gorge.

Finalement le groupes en haillons nous prenait pour leurs alliés et notre inconscience nous fit poursuivre le combat à leurs côtés.
Après cet affrontement un homme, devant être leurs chef nous parla.

- " Nous vous devons une fier chandelle gente demoiselle " Il parlait sur un ton enjôleur et franc, mais aussi, il avait un air loufoque et arrogant, un tantinet mesquin pourrais-je ajouter.
" je suis Torhan le vif. Et voici mes compagnons, nous formons les Brises-gardes. Et en guise de remerciement, voyant le temps décliner et connaissant l'avarice des taverniers de long-chemin je peux me permettre de vous invitez à passer la nuit et le dîner avec ma compagnie . Nous serons heureux de vous accueillir. "

J'étais surprise de cette rencontre, et en même temps amusée, cerys restait quand à elle méfiante comme à son habitude mais semblait ne pas douter de leurs bonnes intentions. c'est pourquoi nous les suivirent.
Ils habitaient finalement un petit village d'une quinzaines de maisons perdus dans une forêt claire et rassurante respirant un genre de joie. L'on aurait dit un lieu féerique.

Autour de la table commune, la ou ils se réunissaient le soir pour dîner, Torhan expliqua qui ils étaient.

-" Voyez vous, chères demoiselle. Vous n'aurez pas perdu vôtre temps et votre argent à faire embobiner par des soulard au bord d'un comptoir . Il est ironique que vous nous aillez aidé en fait. Les Brises-gardes ont ici une mauvaise réputation. Nous sommes présentés comme des voleurs, des meurtriers, ce qu'au fond nous sommes, mais pas de cette manières. Nous ciblons nos actes, nos cibles sont des gens pourris par la corruption. Nos adversaires de cet après midi étaient les hommes d'un noble homme de Residiel, celui qui était à cheval était ce noble, Garvhan Molan. Une vieille famille, mais aujourd'hui il sombre dans le trafique humains. Et lui en moins, c'est un réseau effondré, nous vous sommes reconnaissant de nous avoir aidé malgré les apparences. Et nous vous devons un service. Si vous passez à Résidiel cherchez Nhiel Mirus.

Il prit un bout de parchemin et y nota l'adresse de l'humain ainsi que son nom.
"Si nous pouvons vous rendre un service, contactez le, il saura nous appeler. Aujourd'hui vous avez destabilisé la défense trop parfaite de nos ennemis, sans vous je ne verrais plus mes amis ce soir et nos femmes seraient veuves, nous vous en sommes reconnaissant encore une fois."

Pourquoi je rappel ce souvenir? Seulement pour ne jamais oublier de ne pas refuser une aide à cause de l'apparence d'autrui et de sa possible provenance, appartenance ou envies. Et aussi pour me rappeler que nous avions déjà acquis quelques alliés précieux.